LOADING

Type to search

Mettre l’intelligence collective au cœur du cabinet dentaire

Share

Rafraîchissants et puissants pour la cohésion d’un groupe, le travail collaboratif et l’intelligence collective sont des process qui ont le vent en poupe dans l’univers des RH d’aujourd’hui. Mais de quoi s’agit-il réellement… et est-ce transposable au cabinet dentaire ?

On entend communément par « travail collaboratif », le travail réalisé en commun par plusieurs collaborateurs qui sont d’accord pour mutualiser leurs connaissances et leurs compétences et qui coordonnent leurs actions pour obtenir un résultat dont ils seront collectivement responsables. C’est la convocation de l’intelligence collective pour l’obtention la co-création d’un protocole, d’un service, d’un avantage-RH ou autre. Contrairement à l’organisation plus traditionnelle à laquelle l’on est habitué où la hiérarchie (le chirurgien-dentiste ou l’assistante senior) reste au centre et au sommet, le principe fondateur du travail collaboratif est de placer tous les intervenants de travail sur le même plan. C’est là où il peut arriver que les « praticiens managers » ou les assistant·e·s seniors peuvent avoir du mal à quitter leur statut et leur position hiérarchique. Pour que le travail collectif prenne tout son sens, la responsabilité se doit d’être globale et collective. Le succès repose sur le caractère volontaire de la démarche : l’intérêt individuel ne s’efface jamais totalement en faveur de l’intérêt collectif. Chacun doit donc pouvoir y trouver du sens sur le plan individuel ! 

Concrètement, comment marche le travail collaboratif au cabinet dentaire ?

Le principe est celui de l’atelier avec des outils élémentaires (feutres et post-it !). Tous les participants du groupe (« refondre les protocoles », « améliorer la communication avec le labo de prothèse », « mettre en place des intéressements », « limiter les retards »…) y avancent  en marchant. Tout le monde se place au service exclusif du projet. De l’assistante, au stagiaire en passant par le chirurgien-dentiste, chacun est pleinement légitime et libre à proposer, donner son avis et valider les propositions avancées. 

Les trois étapes d’un atelier d’intelligence collective 

1/ Définir l’objectif (par exemple en RH : repenser la stérilisation, la présentation des plans de traitement)

2/ Donner un cadre formel : une durée, le nombre des participants (tout ou partie du cabinet), un animateur

3/ Faire preuve d’un comportement bienveillant et coopérant 

Le gain : bousculer la routine, développer et exprimer sa créativité, être considéré, une vive émulation entre participants, et, une fois le travail accompli, la satisfaction de la réalisation commune. Et l’implication pleine dans un résultat qui a fait consensus… 

Tags: