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Tomber 7 fois, se relever 8 ! L’échec… et après ?

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Évidemment, il est toujours préférable d’éviter d’échouer… il n’y a aucune satisfaction dans l’échec. En clinique, on apprend toujours, malgré la conscience de l’aléa thérapeutique. Quelle que soit sa nature (clinique, managérial ou financier), il peut à loisir nous affaiblir, nous détruire ou nous renforcer. Comment s’en remettre ?

Les conférences Fail !, outre-Atlantique, mettent au défi les entreprises, les universités et la société dans son ensemble, d’adopter une culture qui accepte les échecs et les leçons qu’ils peuvent apporter. Selon ses défenseurs, l’échec n’est pas une option, mais une nécessité pour le succès. Il peut arriver à n’importe qui, n’importe où… même le spécialiste le plus aguerri peut se retrouver face à l’échec de son plan de traitement. Ceux qui n’ont jamais connu l’échec n’ont jamais pris beaucoup de risques dans leur vie professionnelle.

On échoue lorsque les objectifs que nous nous sommes fixés sont au-dessus de nos possibilités. Celui qui n’échoue jamais ne connaîtrait donc pas ses possibilités puisqu’il n’aurait jamais tenté de les dépasser. Mais si l’on se rassure rationnellement sur la banalité de l’échec, le rencontrer demeure toujours une épreuve, dont les conséquences peuvent impacter notre développement et notre réussite future. Combien de praticiens à la suite d’un recrutement désastreux ont choisi de se priver de l’aide précieuse d’une équipe et d’exercer en solo pour ne pas revivre la mauvaise expérience d’un Prud’homme ? Tout comme les refus répétés lors des présentations de plans de traitement qui peuvent dégrader le chiffre d’affaires et inhiber pour les prochaines présentations de devis… ce qui nous entraînerait immanquablement dans une spirale négative.

Car dès que nous commençons à être dans l’échec, notre cerveau entrevoit la probabilité de perdre, et nous oblige à assurer notre survie par la fuite ! Le cerveau garde en mémoire le malaise à chaque souvenir des conditions de cet échec, pour nous décourager d’affronter le danger. Malheureusement donc, plus nous perdons, plus nous sommes conditionnés à échouer à nouveau. Le chirurgien-dentiste qui a affronté une dizaine de refus de devis la semaine dernière doute tellement de lui que sa voix tremble et ses yeux fuient les questions, ce qui provoque la méfiance du patient qui aura tendance à refuser le plan de traitement, donc à démoraliser encore plus le praticien.

Le cercle vertueux de la réussite

Il est heureusement possible de rompre le cercle vicieux de l’échec en favorisant l’inverse. Car le principe opposé fonctionne également : quand nous avons vu tous nos derniers patients accepter leur plan de traitement, nous saurons trouver la confiance nécessaire pour répondre à un patient un peu hésitant. Notre assurance engrangée le rassurera, il acceptera ainsi la proposition thérapeutique, ce qui renforcera notre confiance. Le cercle vertueux est ainsi en mouvement. Nous alimentons la spirale de la réussite pour ne pas tomber dans celle de l’échec. Pour se remettre en bonne condition après un échec, il importe de choisir son prochain challenge, un « facile » pour ne pas rester figé dans l’échec. Pour dépasser un échec, sortir de l’inhibition et de la peur du nouvel échec, une seule parade : une réussite. Il s’agit là de reprogrammer son cerveau et le mettre dans les dispositions de la réussite. 

Se remettre en question pour se remettre en situation de réussite

Tirer les leçons d’un échec est utile pour une seule mais très importante raison : apprendre à ne pas renouveler la même erreur ou les mêmes conditions de l’erreur. Vouloir recruter une nouvelle assistante sans avoir pris le temps d’analyser que le cadre de travail que nous offrons et notre tendance à tout micro-contrôler ne sont pas propices à l’épanouissement des collaborateurs programmera immanquablement un nouvel échec managérial.  Comprendre comment tirer le meilleur parti des échecs, c’est les analyser pour les surmonter avant de repartir dans une situation de réussite qui est la seule souhaitable !

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